Squelette_aux_poils_1.jpgSur de larges feuilles de papier, François Ribes a dessiné ses nuits ; une femme nue allongée sur un lit, quelques étoiles, des gouttes de café, quelques brûlures de cigarette, des traces d’insomnie…

La peau de la grande ourse, brûlée par des coulures de plomb, s’étale comme un trophée de chasse, tandis qu’un crâne de lapin grimaçant en peluche rose se propose de nous tenir compagnie dans notre lit.

Le rapport étroit entre le sexe et la mort se laisse ici découvrir de nuit, lorsque les emballages de médicaments remplacent le crayon à papier, lorsqu’un squelette se tricote en laine, lorsque les autoportraits finissent par fermer les yeux…

Pour sa première exposition personnelle à la galerie Claudine Papillon, François Ribes nous guide sans compromis à travers son imagination, peuplée de fantômes en forme de chevaux, de femmes-sirènes et de nuits blanches.