JC Ruggirello
exposition personnelledu 18 mars au 30 avril 2016
printJC Ruggirello est un artiste pour lequel les expériences sur les matériaux sont à l’origine du travail. Il observe, manipule et invente des techniques qui font apparaitre des formes. Les objets et les images prennent ainsi un autre sens et révèlent un monde sensoriel singulier.
Des œuvres réalisées dans différents medium : une vidéo, des dessins aux formes abstraites découvertes au fil de l’expérience, des céramiques trouées puis traversées par un fil de bronze, des figures géométriques en branche d’acacia, ces œuvres dialoguent entre elles malgré les différentes textures, entrent « en sympathie » selon l’expression de l‘artiste. A travers cet ensemble, JC Ruggirello construit un monde et son origine.
On remarque un intérêt particulier pour le classicisme comme dans ces branches d’acacia,
aux épines saillantes dont la pureté et la violence conjuguées résonnent avec certaines figures de la peinture ancienne.
Ainsi dans la vidéo, composée de quatre écrans superposés, on voit du lait couler sur des jambes nues et lisses évoquant la statuaire. L’angle de vue marque l’opposition entre la verticalité du corps et l’instabilité du liquide blanc qui ruisselle et se répand sur le sol, point de contact avec le pied.
L’artiste est un sculpteur d’objets, d’espaces, de sons et d’images. Il découvre, assemble, et dévoile d’autres dimensions de la sculpture, à travers la ligne et le mouvement, en basculant habilement l’horizon établi.
JC Ruggirello, né en 1959 à Tunis, vit et travaille à Paris. Après des études à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Marseille et un passage à la Hochschule für Bildende Kunst de Hambourg en 1980, JC Ruggirello construit son univers artistique autour de la vidéo, des installations sonores et de la sculpture. Depuis le début de sa carrière JC Ruggirello expose extensivement en France ainsi qu’à l’étranger (Swiss Institute, New York; Centre d’Art Contemporain, Neufchâtel, Suisse ; Musée des Beaux-Arts, Dijon ; Frac Aquitaine, Bordeaux, Le creux de l’Enfer, Thiers ; Musée de Nantes). En 2000 le FRAC Marseille ainsi que le Centre d’Art Contemporain de Neufchâtel lui consacrent une exposition personnelle. Après une sélection de la vidéo « Fade » pour Rome Film Festival, Cinema XXI Rome, Italie en 2013, « Fade » donne lieu à un screening à la Fondation d’entreprise Ricard en 2015.
Ses œuvres ont intégrées des collections publiques et privées importantes, telles que le FRAC Bourgogne, le FRAC Aquitaine, le FNAC, le Musée de Rennes, le Fonds communale de Kruishoutem, Belgique, le FRAC PACA et le Musée des Beaux-Arts de Nantes.