Javier Pérez
Jardin Interiordu 19 octobre au 25 novembre 2006
printDepuis ses études à l’Ecole des Beaux-Arts de Bilbao et poursuivies à Paris, Javier Pérez a notamment présenté ses œuvres au Carré d’art de Nîmes, au Palais de Cristal du Musée National Reina Sofia à Madrid et a représenté l’Espagne à la 49ème Biennale de Venise en 2001. S’ajoute à cela, une nomination pour le prix du dessin de la fondation Guerlain en 2007. Le travail de Javier Pérez s’inscrit dans une harmonie du corps, de la nature et de leurs transformations. Les techniques qu’il approche s’étendent de la sculpture, au dessin, à la photographie, aux installations ou encore à la vidéo. Fidèle à des matériaux organiques (crin de cheval, charbon), ou délicats (verre, miroir, marbre), l’artiste propose aujourd’hui pour sa première exposition à la galerie Claudine Papillon un univers où les formes vivantes sont en perpétuelle évolution, avec Linea de horizonte et le début d’une nouvelle série, Híbrido I.
Pour finir une année d’expositions en France après le FRAC Haute-Normandie et le Musée des Beaux-Arts de Rouen, Javier Pérez a conçu cette exposition d’œuvres inédites et récentes autour d’un jardin intérieur où tout semble être lié au développement dans le temps. On pénètre de bronches en branches et de corps en cœurs à travers une succession de métamorphoses que l’on découvre avec Paisaje I, II, III ; Mutaciones VII toujours avec cette relation d’ambiguïté et d’étrangeté. Javier Pérez utilise des éléments de la nature et les modifie "pour créer un univers naturel à travers l’artifice" dit-il. La couleur rouge, désormais marque de reconnaissance, qui, reflet du flux sanguin, contraste avec le noir de la pièce centrale Híbrido I et avec le squelette de verre, Narcissus. L’ensemble s’impose, avec fragilité, à l’image de l’artiste peut-être ? Entre deux frontières, Javier Pérez, artiste et sujet nous invite à partager son Jardin intérior au croisement des techniques, des matériaux et de ses idées.